Direction de la séance |
Projet de loi Enseignement supérieur et recherche (1ère lecture) (PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE) (n° 660 , 659 , 663) |
N° 264 rect. bis 19 juin 2013 |
AMENDEMENTprésenté par |
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MM. MAUREY et TANDONNET, Mmes DINI et JOUANNO, MM. ROCHE, AMOUDRY, VANLERENBERGHE et les membres du groupe Union des Démocrates et Indépendants - UC ARTICLE ADDITIONNEL APRÈS ARTICLE 22 BIS |
Après l’article 22 bis
Insérer un article additionnel ainsi rédigé :
La seconde phrase du premier alinéa de l’article L. 632-1 du code de l’éducation est complétée par les mots : « et ambulatoire ».
Objet
Reprenant une des 16 propositions du rapport "Déserts médicaux: agir vraiment" adopté à l’unanimité par la Commission du développement durable, des infrastructures, de l’équipement et de l’aménagement du territoire du Sénat le 5 février dernier, le présent amendement vise à inscrire la participation des étudiants à la médecine ambulatoire comme un objectif prioritaire du cursus d’études aujourd’hui centré sur la fréquentation des seuls centres hospitaliers universitaires (CHU) au détriment de la médecine de ville.
Il complète donc l’article L 632-1 du code de l’éducation qui, dans sa rédaction actuelle, précise seulement que les études médicales « doivent permettre aux étudiants de participer effectivement à l'activité hospitalière ».
La difficulté à maîtriser d’autres compétences nécessaires à l’exercice libéral peut décourager les jeunes médecins à s’installer à l’issue de leurs études, et leur faire préférer la pratique hospitalière ou celle des remplacements.
Il semble donc indispensable de préparer les étudiants en médecine à être de véritables acteurs de santé, autonomes, confiants dans leurs compétences et se sentant responsables de la santé des populations vivant sur le territoire où ils sont installés.