Direction de la séance |
Projet de loi projet de loi de finances pour 2006 (1ère lecture) SECONDE PARTIE ARTICLES NON RATTACHÉS (n° 98 , 99 , 100) |
N° II-355 9 décembre 2005 |
AMENDEMENTprésenté par |
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M. MASSION, Mme Michèle ANDRÉ, MM. ANGELS et AUBAN, Mme BRICQ, MM. CHARASSE, DEMERLIAT, FRÉCON, HAUT, MARC, MASSERET, MIQUEL, MOREIGNE, SERGENT et les membres du Groupe socialiste, apparentés et rattachés ARTICLE 67 |
I. - Au premier alinéa (1°) du B du II de cet article après les mots :
à fiscalité propre
insérer les mots :
le taux de l'année précédant celui de l'année d'imposition augmenté du montant de la majoration spéciale de taxe professionnelle visée aux alinéas 3. et 5. de l'article 1636 B sexies du code général des impôts lorsque la collectivité est autorisée à l'appliquer, ou dans le cas contraire
II. – Pour compenser la perte de recettes résultant du I ci-dessus, compléter cet article par un paragraphe ainsi rédigé :
... La perte de recettes pour l'Etat résultant des modifications des conditions de compensation du plafonnement et la cotisation de taxe professionnelle est compensée à due concurrence par la création d'une taxe additionnelle aux droits prévues aux article 575 et 575 A du code général des impôts.
Objet
Le projet de loi de finances pour 2006 modifie les conditions de compensation du plafonnement de la cotisation de taxe professionnelle à 3,5 % de la valeur ajoutée de l'entreprise. Il instaure notamment une prise en charge par les collectivités, en fonction de leur politique fiscale en matière de fiscalité directe locale. La compensation versée par l'Etat au produit de taxe professionnelle est en effet calculé en appliquant aux bases nouvelles un taux de référence parmi le plus faible des taux suivants : taux de 2005, taux de 2004 majoré de 4,5 %, ou taux de l'année d'imposition.
Ces dispositions sont de nature à réduire dans des proportions considérables les effets de la majoration spéciale du taux de la taxe professionnelle que certaines collectivités sont autorisées à appliquer sous certaines conditions.
Elles peuvent donc apparaître comme inéquitables et en contradiction avec ces dispositions qui permettent justement une réduction des écarts de taux.